La nouvelle filière café: Des coopératives caféicoles écologiques
Des choix à faire

Il y a quelques années seulement, agriculteurs burundais et rwandais avaient l'obligation de vendre l'intégralité de leur production de café à un organisme d'Etat. Cette production était alors peu rentable pour eux. De plus, la production n'atteignant pas des quantités suffisantes pour les grands torréfacteurs, le café Rwandais et Burundais se retrouvaient uniquement dans les mélanges afin d'en améliorer leur qualité.
Avec le retrait des services d'Etat, les agriculteurs se sont regroupés en coopératives autour des stations de lavage. Ils ont fait le choix de la haute qualité, et ce sont donc proposés à l'exporter eux même.
Les acheteurs sont directement en contact avec des coopératives, comparables aux coopératives vinicoles françaises, limitant ainsi les intermédiaires et rapprochant d'autant le prix payé par le consommateur, du prix reçu par le producteur.
La petite taille des plantations, et la polyculture qui est de règle sur les parcelles, imposent aux producteurs une pratique écologique. Ni pesticides, ni mécanisation ne sont pour l'heure envisageables. Aussi, les stations de lavage ont décidé de satisfaire aux mêmes qualités environnementales.